BNETD – Etudes Techniques, Contrôle et Supervision de Travaux en Côte d’Ivoire et en Afrique

HISTORIQUE

Après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a entrepris d’engager de vastes chantiers de développement. Ces chantiers constitués en grande partie d’infrastructures de base, ont nécessité la mise sur pied par décret, le 31 juillet 1964, de la Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGTx) devenu Bureau National d’Etudes Techniques de Développement (BNETD) depuis 1994. Ce fût une grande innovation en Afrique. Depuis lors, les études menées par le BNETD et son expertise déployée dans le contrôle et la supervision des travaux, ont fortement contribué à construire ce qui représente les fondamentaux en Côte d’Ivoire et qui en font sa fierté.

Aujourd’hui encore, le positionnement du BNETD reste stratégique pour la Côte d’Ivoire. Son expertise acquise depuis près d’une quarantaine d’années est fondamentale dans l’atteinte des objectifs de l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020.

En outre, depuis plus de 15 ans, l’expertise du bureau est fortement sollicitée hors de nos frontières. Ce qui a prévalu à la création de succursales au Bénin, au Congo, au Gabon et en Guinée Equatoriale. Le BNETD intervient également sur des projets dans la sous-région, depuis la Côte d’Ivoire, notamment au Mali, au Sénégal, au Burkina Faso et en Guinée Bissau.

MISSIONS

ASSISTANCE ET CONSEIL

Le BNETD contribue à une utilisation efficace et maîtrisée des ressources. Ainsi, le BNETD apporte de par ses conseils à l’Etat l’assistance à maître d’ouvrage par la validation des projets ou par la mise à disposition de ressources humaines.

CONCEPTION ET ETUDES

Le BNETD réalise les études et la conception des projets d’intérêt publics en vue de maîtriser le coût, la qualité et les délais.

SUIVI ET CONTROLE

Le BNETD assure la maîtrise d’œuvre de nombreux projets. En effet, le suivi et contrôle qu’il réalise répond aux mêmes exigences que les études à savoir la maîtrise des coûts, de la qualité et les délais.

LES POLES D’EXCELLENCE DU BNETD

Le BNETD est un outil de développement de référence et un pôle d’expertise de haut niveau, non seulement pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour l’Afrique. Le bureau compte un effectif de 1080 agents, dont près de 700 cadres de hauts niveaux.

En termes d’opérationnalité, le BNETD est composé de :

• 4 pôles :
– Transports, Infrastructures et Environnement
– Bâtiments et Aménagement Territorial
– Agriculture, Information Géographique et Numérique
– Innovation et Développement International

• 16 départements opérationnels qui couvrent l’ensemble des domaines d’activités ci-dessous cités :
– Infrastructures de Transports
– Construction et Equipements
– Gestion Urbaine et Développement Local
– Industrie, Energie
– Information Géographique
– Economie et Ingénierie Financière
– Agriculture et Développement Rural
– Environnement, Assainissement et Hydraulique
– Economie Numérique

VISION DU BNETD A L’HORIZON 2020

Dans la perspective de construire un BNETD beaucoup plus compétitif et à l’écoute de ses clients, la Direction Générale du BNETD a, depuis janvier 2016, initié des actions en terme de réflexion stratégique, notamment l’élaboration et la mise en œuvre du « Plan Stratégique 2016-2020 – BNETD 3.0. » qui ambitionne de faire du BNETD « un pôle d’expertise de haut niveau au service du développement et un partenaire privilégié de l’État de Côte d’Ivoire ».

Ce plan stratégique BNETD 3.0 repose sur 5 axes stratégiques qui sont :

• Opérationnalisation de l’émergence : aligner les activités du BNETD sur les objectifs de l’émergence ;

• Excellence Opérationnelle : améliorer la réactivité et l’efficience du BNETD ;

• Innovation pour l’Emergence : faire de l’innovation un levier pour accélérer l’atteinte des objectifs nationaux ;

• Force spéciale de développement : consiste à renforcer les ressources humaines pour redevenir un pôle d’excellence ;

• Rentabilité et pérennité : consiste à réviser le modèle économique pour être une institution viable.

FILM INSTITUTIONNEL

KINAPARA COULIBALY, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU BNETD

Le BNETD (Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement) notre entreprise, est depuis sa création en 1978, l’organe privilégié du Gouvernement de Côte d’Ivoire chargé de l’accompagner à travers ses travaux d’études de conception, de conseils et de contrôle, dans la mise en œuvre des grands projets de développement.

Il est devenu au fil des années, une institution respectée, un pôle d’expertise et un instrument de stratégie et de développement global et multisectoriel.

Aujourd’hui présent dans plusieurs pays, c’est désormais aussi, un outil de positionnement stratégique à l’échelle internationale, dans un contexte d’intégration régionale et de mondialisation.

Afin de pérenniser sa notoriété déjà acquise au plan local et soutenir son expansion internationale, le BNETD entend s’appuyer sur le développement et l’exploitation d’un patrimoine commun de VALEURS.

C’est donc dans une approche de Management par les Valeurs, et vu le contexte actuel et les objectifs du moment, exprimés notamment dans son Plan Stratégique et Opérationnel de Développement pour la période 2016-2020, que le BNETD s’engage à exercer toute son action dans le respect des 5 VALEURS CENTRALES que sont :

1. LA REACTIVITE : Parce qu’elle nous permet de nous projeter, d’anticiper les problématiques de nos clients, en vu de les accompagner en temps réel et de faire de grandes réalisations pour notre développement et celui des autres. Elle nous maintient en éveil constant.

2. LE PROFESSIONNALISME : Parce qu’il est notre raison d’être ; il justifie notre label et nous assure des marchés futurs.

3. LA LOYAUTE : Parce qu’elle est le gage de la fidélité, la loyauté et la volonté des acteurs de donner la pleine mesure de leurs capacités pour le succès et le rayonnement de l’entreprise.

4. L’INTEGRITE : Parce qu’elle nous conditionne à agir avec équité, nous mettant à l’abri du favoritisme, des privilèges et passe-droits vécus comme injustice et source de frustrations et de démotivation.

5. LA CONFIDENTIALITE

Ces VALEURS constituent la référence du BNETD et accompagnent son développement au profit tant de l’Etat-actionnaire que de ses clients et de son personnel, tout en contribuant au développement économique et social des communautés bénéficiaires de ses actions.

KINAPARA COULIBALY : BUREAU NATIONAL D’ETUDES TECHNIQUES ET DE DÉVELOPPEMENT DE CÔTE D’IVOIRE

PONT HENRI-KONAN BEDIE

L’extension importante et rapide que connaît la ville d’Abidjan depuis quelques années, notamment dans la commune de Cocody, a rendu nécessaire la création d’une nouvelle voie de liaison Nord-Est en pleine expansion et Sud-Est de la capitale économique ivoirienne, raccordée sur un ouvrage d’art enjambant la lagune Ebrié et qui permettra d’assurer ainsi un contournement rapide d’Abidjan côté Est et de décongestionner les deux ponts existants (Pont Général De Gaulle et Pont Houphouët-Boigny) aujourd’hui saturés.

Viaduc de 1 500 mètres de longueur qui enjambe la lagune Ebrié. Il est le plus long pont de Côte d’Ivoire en 2×3 voies avec un passage piéton. Pont constitué de 2 tabliers mono caissons en béton précontraint de 30 travées. Il est fondé sur des pieux circulaires dont les profondeurs varient de 18 à 77 mètres.

AUTOROUTE DE GRAND-BASSAM

Dans la cadre de la politique de développement des grands axes autoroutiers régionaux, initiée par le Gouvernement de Côte d’Ivoire, l’Autoroute du Sud-Est Abidjan – Grand-Bassam est appelée à jouer un rôle de premier plan dans la desserte du Sud-Est du pays.

Elle constitue, en effet, un chainon de l’axe d’interconnexion reliant la ville de Grand-Bassam, capitale historique de la Côte d’Ivoire et ville à fortes potentialités touristiques, aux capitales régionales que sont : Accra, Lomé, Cotonou et Lagos.

Longue de 28,65 km, l’autoroute Abidjan – Grand-Bassam est constituée de deux chaussées de trois voies chacune séparées par un terre-plein central de 7 mètres de large.

HÔPITAL GENERAL DE MOSCATI

Bâti sur une superficie de 20.000 m2, l’ensemble du projet est composé d’un bâtiment à deux niveaux ; un rez-de-chaussée et rez-de-jardin. Il a une capacité de 250 lits d’hospitalisation. Les zones d’hospitalisation sont réparties en quatre ailes de part et d’autre d’un noyau central contenant l`ensemble des services médico-techniques disposés autour de patios internes et externes et de zones d’accueil.

Cet hôpital permettra aux populations les plus vulnérables d’avoir accès à des soins de qualité. Il offre une large gamme de services : la chirurgie, l’obstétrique, la pédiatrie, les examens en laboratoire, l’imagerie diagnostique, la thérapie respiratoire, les soins d’urgence, la médecine générale et une pharmacie.

UNIVERSITE DE MAN

Le projet dimensionné pour accueillir 10.000 étudiants, est une mise en œuvre de la politique de décentralisation des universités entreprise par les autorités de la Côte d’Ivoire afin d’accroitre les capacités d’accueil des structures publiques de l’enseignement supérieur. Les thématiques dominantes sont : les mines, les matériaux et la mécanique.

Les ouvrages suivants sont à construire : 2 amphithéâtres de 530 places chacun, 2 bâtiments TD de 8 salles de 60 places, 2 bâtiments TP de 4 salles de 40 places, 1 bâtiment d’administration de 14 bureaux, 1 bâtiment infirmerie de 4 lits, 3 bâtiments hébergement de 180 lits chacun et 1 restaurant de 150 places.

PORT SEC DE FERKESSEDOUGOU

Le Ministère de l’Intégration Africaine, conscient des enjeux de l’intégration, a inscrit le développement des infrastructures régionales au cœur de ses préoccupations et veut efficacement contribuer à l’adoption des politiques connexes afin d’atténuer l’isolement relatif des pays sans littoral et premiers partenaires de l’Etat de Côte d’Ivoire dans les échanges commerciaux notamment : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

La construction de ce port sec a pour objectifs de :
– rationaliser, rentabiliser et sécuriser le système d’approvisionnement et d’exportation des pays enclavés desservis par la Côte d’Ivoire ;
– renforcer la compétitivité et le leadership du port d’Abidjan face à la concurrence sous-régionale et régionale des pays disposant de façade maritime (Ghana, Togo, Bénin, Sénégal).

Le projet de construction du port sec comprend trois (03) composantes notamment :
– composante 1 : la construction d’une plate-forme multimodale regroupant les terminaux spécialisés (conteneurs, vrac solide et liquide, sacheries, etc.) ;
– composante 2 : la construction d’un dépôt d’hydrocarbures ;
– composante 3 : la construction d’un abattoir régional et d’un centre de transit du bétail.

CONSTRUCTION DU STADE OLYMPIQUE D’EBIMPE

Le projet vise à doter l’agglomération d’Abidjan d’un équipement sportif ultra moderne répondant aux normes internationales.

Il a pour objectifs de :
– renforcer le rôle de plaque tournante d’Abidjan dans la sous-région en matière de compétitions sportives de haut niveau ;
– améliorer la qualité de vie de la population, notamment par le développement d’activités sportives.

Le Complexe Olympique d’Abidjan est prévu sur environ 260 hectares. Il comprend un stade olympique de 60.000 places, dont la structure est composée de béton et de poteaux en acier avec une toiture en membrane. Il s’élèvera sur une hauteur de 51,40 mètres en 5 niveaux (R+4). Trois niveaux seront destinés aux spectateurs qui auront une vue sur l’ensemble de l’aire de jeu et des 10 couloirs de piste d’athlétisme.

En plus des infrastructures classiques destinées à l’ensemble des disciplines (football, athlétisme, natation, équitation, etc.), ce stade sera équipé de plusieurs autres commodités telles qu’un hall VIP, une salle de presse, un village olympique et des espaces affectés aux activités annexes telles que des restaurants, des commerces et des banques.