Ivorian Forwarding Express Company : Méthode, Rigueur et Professionnalisme

Germain Assemien, Directeur Général de IFEC (Ivorian Forwarding Express Company), donne un exemple d’une demande difficile de client que l’entreprise a su satisfaire.

Germain Assemien, Directeur Général de IFEC (Ivorian Forwarding Express Company), donne un exemple d’une demande difficile de client que l’entreprise a su satisfaire.

« En 2015, un client a envoyé un fret de conteneurs frigorifiques (reefer) en provenance du Maroc. Les 15 conteneurs sont arrivés en moins d’un mois et le client ne pouvait pas payer. Il faut savoir que le branchement des conteneurs frigorifiques au port est extrêmement coûteux. Donc, à cause de ce client, nous avons été obligés de nous endetter, ci et là. Au passage, une banque nous a fait confiance et nous a financés, parce que nous avions un dossier bien monté. Après avoir vendu ses produits, le client a disparu. Nous nous sommes donc retrouvés en procès et nous avons gagné. L’affaire suit son cours pour l’instant ; nous l’avons confiée à un huissier pour le recouvrement d’un montant de près de 22 millions… Nous devons désormais poser des limites. Aujourd’hui, si le client ne paie pas, nous ne faisons rien pour lui, et ce même pour les grosses structures. A moins qu’il ne s’agisse d’un client avec qui nous travaillons depuis plus d’un an. C’est pour ça que je préfère l’overseas management, car le service est payé avant que le travail ne commence, ce qui nous évite de nous retrouver dans ce genre de situation », explique Germain Assemien.

« Admettons que vous êtes un client à Abidjan et que vous commandez un conteneur de matériel informatique à Dubaï. Vous venez me voir et vous me dites : “Monsieur Assemien, j’ai un conteneur qui arrive”. Je dis “O.K., pour votre conteneur, ça fera 15 000 euros”. Souvent, je ne vous connais même pas physiquement, c’est par email que ça se passe. Donc vous faites le virement avant que nous ne commencions l’opération. Comme nous travaillons en réseau, nous avons des partenaires. Souvent, ces partenaires nous demandent de prendre la moitié et ils nous donnent le reste à la livraison. Cela dépend des cas de figure. Mais en overseas management, il n’y a jamais eu de contentieux. Tout a été respecté depuis que nous sommes dans le réseau. C’est cela l’avantage. Nous voulons imposer cette façon de faire dans le système de procédure à Abidjan. Je pense que nous y parviendrons un jour », ajoute-t-il.

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