Evaluation du Secteur du BTP en Côte d’Ivoire par Yao Maxime Kre de GEBAT

Yao Maxime Kre, PDG de GEBAT, explique quelles sont les tendances du secteur du BTP en Côte d’Ivoire, et partage son analyse de la concurrence et des acteurs qui y participent.

Yao Maxime Kre, PDG de GEBAT, explique quelles sont les tendances du secteur du BTP en Côte d’Ivoire, et partage son analyse de la concurrence et des acteurs qui y participent.

« Le BTP est un secteur qui connait un véritable boum. Il s’agit de l’un des premiers secteurs en matière d’investissement dans le pays. La Côte d’Ivoire, qui a affiché son ambition d’être un pays émergent à l’horizon 2020, a compris qu’il fallait y investir. Des investissements relativement importants ont donc été réalisés par le passé jusqu’aux années 80-90, mais suite aux différentes crises qu’a traversé le pays, un déficit est survenu. Quand on constate le potentiel de la Côte d’Ivoire, qui est un pays très riche tant par son sol que par son sous-sol, il apparaît que des infrastructures sont nécessaires pour exploiter toutes ces richesses. Notre État a bien compris cela et, pour sortir de la crise post-électorale, des investissements importants ont été réalisés. Cette année, en raison de la chute du cours des matières premières qui a entraîné une baisse des ressources de l’État, on a constaté une petite baisse, mais les opportunités sont là. L’Etat se doit de développer ce secteur très prometteur », explique Yao Maxime Kre.

« Il faut savoir que, du fait de la crise militaro-politique, les multinationales, c’est-à-dire les grandes sociétés, sont victimes de la Côte d’Ivoire. Cela a permis à des PME nationales de pouvoir se mettre en place. A la sortie de la crise, les PME qui se trouvaient sur place ont davantage pu répondre aux premiers projets qui ont été lancés par l’État et assurer leur exécution. Aujourd’hui, avec cette politique d’ouverture du gouvernement, nous constatons une concurrence interne. Des PME telles que la nôtre s’affichent au plan national, et des multinationales viennent frapper aux portes de la Côte d’Ivoire et s’y installer parce que le pays est ouvert et que les opportunités sont là », ajoute-t il.

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