Construction de Logements Sociaux, Economiques et de Standing en Côte d’Ivoire

Siriki Sangaré, PDG de Opes Holding SA et Président de la Chambre Nationale des Constructeurs et Promoteurs Agréés de Côte d’Ivoire, nous parle du programme présidentiel des logements sociaux mis en place par l’Etat ivoirien.

Siriki Sangaré, PDG de Opes Holding SA et Président de la Chambre Nationale des Constructeurs et Promoteurs Agréés de Côte d’Ivoire, nous parle du programme présidentiel des logements sociaux mis en place par l’Etat ivoirien.

« Le programme présidentiel des logements sociaux a été lancé en 2013 par le Président de la République. Il regroupe les logements sociaux, économiques et de standing. La première phase s’étend sur 60 000 logements, et nous sommes tenus de faire 150 000 logements dans les cinq années à venir. Un comité de pilotage a été mis en place et le Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme est en train de tout mettre en œuvre pour que le programme puisse réussir. Sur le foncier, il y a un décret qui a été pris pour règlementer la purge des droits coutumiers. Pour Abidjan et banlieues, cela ne doit pas excéder les 2000 FCFA. A l’intérieur du pays, cela va de 600 à 1500 FCFA le m2. Il y a un plan d’urbanisation qui est en train d’être fait et qui permet de rentrer dans le cadre du développement durable, ainsi qu’un plan d’occupation du sol. Une règlementation avec un cahier de charge précis a été mise en place pour pouvoir faire 200 à 250 logements par hectare. Le gouvernement a une véritable volonté politique dans ce domaine. L’Etat a un rôle régalien de loger les citoyens, et il nous accompagne. Les investisseurs qui arrivent doivent comprendre que nous avons fait le travail qu’il faut faire. Certaines personnes peuvent penser qu’on ne voit pas suffisamment de logements depuis que le programme a été lancé. Nous sommes autour de 10 000 à 15 000 logements, ce qui peut paraître minime sur 150 000 logements, mais il faut bien comprendre que c’est l’aboutissement d’un processus. En 2013, il fallait travailler sur le foncier, mettre en place des mécanismes de contrôle des matériaux de construction par le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) et convaincre tous les acteurs qui travaillent dans le domaine de l’industrialisation de la chaine de production. On ne peut pas faire 150 000 logements comme ça, et je pense que le cri du cœur que nous avons lancé a été entendu par l’Etat, qui a décidé de nous accompagner », explique Siriki Sangaré.

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