Onomo Abidjan Airport : Un Hôtel Parmi le Top 3 des Hôtels de la Ville d’Abidjan

Marcel Koffi, Directeur Général de l’hôtel Onomo Abidjan Airport, nous parle de la situation de l’hôtel en termes de fréquentation et d’occupation.

« L’hôtel Onomo a ouvert ses portes en décembre 2012. Il se porte très bien car il est prisé par des Abidjanais et des personnes qui visitent la Côte d’Ivoire. Onomo est situé à quelques pas de l’aéroport d’Abidjan. C’est un hôtel composé de 118 chambres dont 2 suites et 2 chambres pour les personnes à mobilité réduite. Depuis son ouverture, l’hôtel fait partie du top 3 des hôtels de la ville d’Abidjan en termes de taux d’occupation. Ces chiffres ne prennent pas en compte les hôtels du groupe Accor. C’est dommage que le groupe Accor ne partage pas ses chiffres. Mais pour tous les hôtels qui partagent leurs chiffres, pour les mois d’avril et de mai, nous sommes arrivés en tête. En effet, la situation économique n’est pas très reluisante en Côte d’Ivoire et cela se ressent au niveau des hôtels. Le taux d’occupation global d’Abidjan a baissé depuis 2017. Et cela se poursuit. Nous avons fait le constat au premier semestre de 2018. En effet, en 2017, il y a eu des soubresauts dans l’armée. Ces soubresauts ont porté un coup à l’image de la Côte d’Ivoire. Toutefois, il y a une accalmie mais la clientèle hôtelière n’est pas encore au rendez-vous. Cependant, cela ne nous empêche pas de faire l’extension de l’hôtel Onomo. Cela s’impose à nous parce que la Côte d’Ivoire a des potentialités et son économie est en marche. Dans l’espace hôtelier ivoirien, il y a trois nouveaux venus avec lesquels nous partageons les clients. Nous croyons en l’avenir de ce pays. Aussi, l’Etat a de grands projets dont l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations en 2021 et le Congrès de l’Union Postale Universelle qui va se dérouler en Côte d’Ivoire en 2020. Toutes ces rencontres font croire qu’il y a des besoins en chambres d’hôtel. Raison pour laquelle, nous avons décidé d’ajouter aux 118 chambres actuelles 90 chambres, dont des appartements et des chambres standards », explique Marcel Koffi.