EKDS : BTP et Construction de Routes en Côte d’Ivoire et dans la Sous-Région

Bakary Silue, Directeur Général de EKDS Nouvelle, partage son évaluation du secteur du BTP et de la construction de routes en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

Bakary Silue, Directeur Général de EKDS Nouvelle, partage son évaluation du secteur du BTP et de la construction de routes en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

« Le secteur du BTP est en plein essor depuis 2012. On a connu des périodes assez difficiles avant. La reprise qui s’est annoncée avec l’arrivée des dirigeants actuels a d’abord constitué à réhabiliter la voirie existante (autant la voirie interurbaine que la voirie urbaine), et aujourd’hui on peut dire qu’on a encore de beaux jours devant nous en ce qui concerne le BTP en Côte d’Ivoire. En effet, pendant plus de 20 ans, il n’y a pratiquement pas eu d’activité dans ce secteur, et avec la reprise il y a beaucoup de choses à faire ; le nombre d’entreprises qui déferlent ici en ce moment prouve bien l’existence d’un véritable potentiel. Les problèmes et les besoins sont les mêmes dans toute la sous-région : je suis allé au Burkina Faso et au Togo dans le cadre du développement de nos activités, et on remarque que les besoins y sont tout aussi importants », explique Bakary Silue.

« Au niveau des autres pays, je pense que la volonté est la même parce que les besoins des populations sont les mêmes dans tous les pays de la sous-région, mais effectivement ces pays n’ont pas nécessairement les mêmes moyens que la Côte d’Ivoire. Vous savez que la plupart de ces pays sont tributaires des matières premières et également des ressources naturelles. Ils n’ont donc pas la solidité économique de la Côte d’Ivoire. La volonté existe, mais souvent les autres pays comptent sur la contribution des bailleurs de fonds. Prenons le cas du Togo, par exemple, où nous nous sommes rendus pour de la prospection ; nous avons constaté qu’un bailleur de fonds accompagne le pays pour l’électrification rurale, car il est très en retard à ce niveau. Les Togolais ont d’ailleurs d’autres projets avec d’autres bailleurs de fonds dans divers domaines. Il y a donc une volonté qui est présente, mais les ressources propres de nos États sont si limitées que nos potentiels de financement proviennent essentiellement de ces bailleurs de fonds, et bien sûr également des prêts que les États contractent avec ces organismes », ajoute-t il.

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