Côte d’Ivoire : Captage, Pose de Canalisations et Construction de Châteaux d’Eau

Ibrahiman Berte, Directeur Général de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable), parle de la complexité des travaux liés à l’accès à l’eau potable. Selon lui, il faudrait permettre aux entreprises ivoiriennes de participer aux projets dans les secteurs les moins complexes, comme par exemple la partie purement génie civil.

Ibrahiman Berte, Directeur Général de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable), parle de la complexité des travaux liés à l’accès à l’eau potable. Selon lui, il faudrait permettre aux entreprises ivoiriennes de participer aux projets dans les secteurs les moins complexes, comme par exemple la partie purement génie civil.

« La complexité des travaux varie. Pour schématiser, dans le secteur de l’eau potable, on capte l’eau brute, on la refoule vers une station de traitement, qu’il faut donc construire, ainsi que les réservoirs de stockage, puis on fait la distribution. Le captage d’eau brute n’est pas d’une extrême technicité, mais le traitement est plus compliqué car on rentre dans un process, pour lequel on a besoin de spécialistes ; on parle tout de même de santé publique, on ne peut pas travailler avec la première personne qui s’érige en « traiteur d’eau ». En ce qui concerne la pose des canalisations, la construction des châteaux d’eau, cela peut se faire par des entreprises qui ont une technicité moindre, mais une expertise dans la réalisation de ces travaux. Pour les stations de traitement, en revanche, on a besoin de spécialistes : quand il s’agit de l’eau de surface, il faut vraiment des process de traitement complexes car nos eaux sont assez chargées en matières en suspension », explique Ibrahiman Berte.

« Notre souhait serait donc que, dans le montage des dossiers, on puisse permettre aux entreprises ivoiriennes de participer aux projets dans les secteurs les moins complexes, la partie purement génie civil. Cela permettra de régler le problème de l’accès à l’eau potable d’une part, et d’autre part aux entreprises ivoiriennes de travailler. Il faut aller prendre l’expertise à l’extérieur quand celle-ci n’est pas disponible en Côte d’Ivoire. C’est ce que nous essayons de mettre en place avec les bailleurs de fonds, qui d’ailleurs sont d’accord avec nous ; le tout étant de les rassurer sur le fait que la multiplicité des acteurs sur un même projet ne complique pas sa réalisation. Avec une bonne coordination, en général, tout le monde y trouve son compte », ajoute-t il.

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