Adduction en Eau Potable en Côte d’Ivoire : Bailleurs de Fonds et PPP

Ibrahiman Berte, Directeur Général de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable), évoque les besoins en financement dans le domaine de l’adduction en eau potable, que ce soit à travers des bailleurs de fonds ou dans le cadre de PPP (Partenariats Public-Privé).

Ibrahiman Berte, Directeur Général de l’ONEP (Office National de l’Eau Potable), évoque les besoins en financement dans le domaine de l’adduction en eau potable, que ce soit à travers des bailleurs de fonds ou dans le cadre de PPP (Partenariats Public-Privé).

« Entre 2011 et 2016, nous avons investi quelques 200 milliards de francs CFA, sur Abidjan, et nous pensons que nous avons fait des réalisations assez intéressantes. Cela a permis de réduire les déficits, car nous avons pu, en 4 à 5 ans, réaliser la moitié de ce qui a été réalisé en 51 ans. La Côte d’Ivoire est indépendante depuis 1960. Sur Abidjan, qui représente 70% de la production nationale d’eau potable, nous avons produit entre 1960 et 2011, 400 000 m3 par jour ; entre 2011 et 2015, 200 000 m3 par jour. En 4 ans, nous avons donc produit la moitié de ce qui a été produit en 51 ans. Les bailleurs qui nous ont permis d’atteindre ces résultats sont la Banque Islamique de Développement, l’Agence Française de Développement, Exim Bank Chine, et l’État de Côte d’Ivoire qui a fait sa part. À l’intérieur du pays, il y a également eu des réalisations achevées, avec le soutien de la Banque Mondiale, de la KfW, (banque allemande) qui est très active dans le secteur, ou encore de la BADEA (la banque de Khartoum) », explique Ibrahiman Berte.

« Les bailleurs dont je vous ai parlé sont des bailleurs du secteur public, ce qui signifie qu’ils prêtent directement à l’État, mais nous n’écartons pas la possibilité d’ouvrir ces besoins en financement aux bailleurs privés avec qui nous pourrions monter des projets, dans le cadre de PPP (Partenariats Public-Privé), qui permettent au bailleur de gagner de l’argent une fois qu’il est entré dans le secteur. On peut par exemple imaginer qu’un producteur d’eau arrive sur le marché, investisse, vende de l’eau et se fasse rembourser son investissement sur le prix de la vente de l’eau. Les bailleurs dont j’ai parlé tout à l’heure sont ceux avec qui nous avons l’habitude de travailler, mais nous n’excluons pas d’aller vers les bailleurs privés », ajoute-t il.

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