Cacao en Côte d’Ivoire : Valeur Ajoutée et Avantages Concurrentiels de Kineden

Stéphane Apoque, Directeur Général de Kineden, explique ce qui fait la valeur ajoutée de l’entreprise et ce qu’elle amène de plus sur le marché.

Stéphane Apoque, Directeur Général de Kineden, explique ce qui fait la valeur ajoutée de l’entreprise et ce qu’elle amène de plus sur le marché.

« J’apporte mon expérience et ma connaissance du marché. Après avoir travaillé longtemps pour des multinationales, on arrive à apporter une solution plutôt stable pour ces multinationales-là, parce qu’on sait travailler selon leurs standards, on connait la réalité du pays et nous parvenons à travailler aujourd’hui parce que nous nous trouvons dans un cadre assez bien réglementé, où l’on ne subit plus les fluctuations de prix qui parfois nous exposaient à des risques. Aujourd’hui, le gouvernement ivoirien détermine un prix en fonction de la moyenne pondérée de toutes les ventes qu’il réalise quasiment un an à l’avance. Donc, à ce niveau-là, nous avons quand-même des certitudes en termes de prix. Après, ce que nous apportons véritablement à nos partenaires, c’est la solution de se dire : « OK, vous avez peut-être votre entreprise ici. Vous avez des besoins qui dépassent la capacité de vos entreprises locales. Voici une entreprise ivoirienne qui travaille avec des ivoiriens, qui a été formée selon vos standards ». Tout de suite, il y a quand-même cette réactivité, cette flexibilité que nous pouvons offrir en tant que PME par rapport aux représentations locales qui, elles, sont quand même un peu plus lourdes. En termes de coûts, je crois que nous parvenons à offrir des services de qualité à des coûts un peu plus réduits que ceux auxquels ils sont confrontés ici avec leurs structures locales », explique Stéphane Apoque.

« Nous développons aussi d’autres produits. Nous réalisons des partenariats qui vont beaucoup plus loin. Comme je le disais, nous travaillons avec certaines entreprises qui veulent vraiment développer un aspect. Et là, il est intéressant de traiter avec une entreprise comme la nôtre qui est assez flexible, où l’on peut faire un travail spécifique, sur par exemple, la scolarisation des jeunes filles. Il est vrai que l’on parle beaucoup, aujourd’hui, du travail des enfants. Nous essayons de créer des écoles proches des villages, ou proches des communautés, pour éviter que les enfants soient amenés à faire des kilomètres pour aller à l’école, ce qui rend difficile pour eux le fait d’être assidus. Donc, nous avons cette flexibilité-là, nous avons la connaissance du terrain, en partenariat avec des coopératives, comme je le mentionnais précédemment. Nous connaissons aussi véritablement les besoins. Nous parvenons immédiatement à toucher les besoins réels de la communauté, même si de manière générale, nous savons quels sont les manques, mais il est toujours positif de développer une relation quasi quotidienne avec ces entreprises-là ou avec ces coopératives-là pour finalement répondre aux besoins du paysan », ajoute-t-il.

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