Kineden Au Côté des Paysans en Côte d’Ivoire par Stéphane Apoque, Directeur Général

Stéphane Apoque, Directeur Général de Kineden, nous donne des exemples de réalisations au côté des paysans en Côte d’Ivoire.

Stéphane Apoque, Directeur Général de Kineden, nous donne des exemples de réalisations au côté des paysans en Côte d’Ivoire.

« Nous collectons des primes que nous reversons aux coopératives. Si vous voulez, chaque coopérative nous fait un plan d’utilisation en début de campagne en nous disant : “pour nous cette année, 30% de la prime ira au fonctionnement de la coopérative. 30% ira aux paysans qui ont fourni la matière première, et 30% pour un projet communautaire”. Aujourd’hui on a fait des pompes hydrauliques pour permettre aux gens de ne pas se lever à 5 heures du matin pour faire dix kilomètres de marche pour essayer d’avoir de l’eau potable. Grâce à ces primes, nous parvenons aujourd’hui à créer des pompes villageoises, ce qui fait qu’au centre-même du village, ils arrivent à disposer d’eau immédiatement. Tout cela entre dans l’amélioration de leur quotidien. Nous essayons également de développer des écoles. Encore une fois, rien n’est imposé par Kineden. C’est une discussion avec la coopérative, qui fournit un plan. Je crois qu’ils le font en assemblée générale avec tous les membres de la coopérative et ils décident de l’utilisation de la prime. Après, nous nous assurons que certaines normes soient respectées, mais nous n’irons jamais à l’encontre de leurs désirs. S’ils veulent une école, nous ne leur dirons pas de faire plutôt une pompe villageoise. On ne peut pas être plus royaliste que le roi. C’est vraiment à eux de définir leurs besoins au niveau communautaire et ensuite, nous les accompagnons en les mettant en contact avec des entrepreneurs, ou en faisant un appel d’offres pour avoir le meilleur prix. C’est ce genre de choses que nous parvenons à faire avec eux, sans compter les produits phyto qu’on arrive à distribuer, ce qui a un impact sur leur rendement. Je pense aussi aux formations que nous avons obtenues pour la vulgarisation des bonnes pratiques. Là aussi, ce sont des choses qui au final, ont un impact sur eux, parce que la mise en place de ces bonnes pratiques et le respect de ces bonnes pratiques est tout de suite lié au rendement. Je me souviens que la Côte d’Ivoire avait un rendement moyen qui était entre 300 et 400 kg. Aujourd’hui, on a des rendements qui flirtent avec la tonne, ce qui fait qu’au niveau des volumes, ils doublent quasiment leur potentiel. Et, de facto, ils doublent leurs revenus. Au niveau du prix, cela est assez difficile pour nous. Nous aimerions bien leur garantir un prix qui leur permette de vivre très bien. Malheureusement, aujourd’hui, nous dépendons tous d’une bourse et nous essayons de faire en sorte de compenser cela par le développement de ces produits certifiés et par la mise en place et le respect des bonnes pratiques pour augmenter les rendements. Après, nous subissons tous les hausses et les baisses du marché, malheureusement », explique Stéphane Apoque.

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