OMCC : Bilan et Ambitions de l’Organisation Mondiale des Cultivateurs de Cacao

Toussaint N’Guessan, Président de l’Organisation Mondiale des Cultivateurs de Cacao, dresse un bilan de l’OMCC et parle de ses ambitions à long terme.

Toussaint N’Guessan, Président de l’Organisation Mondiale des Cultivateurs de Cacao, dresse un bilan de l’OMCC et parle de ses ambitions à long terme.

« Depuis la création de l’OMCC, nous avons déjà atteints des objectifs importants, ce qui augure des lendemains encore meilleurs. Nous sommes membres de l’Organisation Mondiale des Agriculteurs qui est la voix officielle des agriculteurs au sein des Nations Unies. Nous en assurons la représentation pour l’Afrique de l’Ouest francophone. Nous sommes la seule organisation de producteurs membre de l’assemblée générale de la Fondation Mondiale du Cacao, et pouvons à ce titre dialoguer directement avec les représentants de l’industrie cacaoyère. L’an dernier, l’OMCC a aussi représenté les producteurs auprès du comité technique et scientifique chargé de planifier et organiser la Conférence mondiale sur le cacao qui a eu lieu en 2016 en République Dominicaine à Punta Cana. Ce comité mondial très réputé est composé de sept experts représentant les gouvernements, l’industrie et la société civile. Par ailleurs, l’OMCC est membre de la très prestigieuse Commission consultative de l’ICCO qui comprend tous les experts reconnus dans le secteur du cacao, ainsi que de la plateforme de partenariat public-privé du Conseil du Café-Cacao qui regroupe les plus grands spécialistes du cacao en Côte d’Ivoire. De plus, un de nos membres a assuré la présidence du comité de réflexion de la Commission consultative de l’ICCO, qui vise à évaluer quel type de financement que le secteur doit mobiliser pour assurer un avenir durable au cacao. Nous sommes aussi consultés par la Banque Mondiale pour donner notre avis sur ses programmes portant sur le cacao en Côte d’Ivoire, nous dialoguons avec la Banque Africaine de Développement et travaillons avec toutes les associations interprofessionnelles de la filière du cacao au Cameroun, au Togo, au Nigéria et au Ghana. Selon nous, il est temps que les producteurs comprennent que l’activité est viable et rentable si elle est structurée et professionnalisée. Dans deux ou trois ans, nous souhaitons que les producteurs deviennent des entrepreneurs agricoles ayant une activité rentable tout en étant libres de prendre des vacances à leur convenance et d’avoir des loisirs. Ils devront être en mesure de se positionner dans les débats portant sur la définition d’un prix minimum garanti du cacao qui prenne en compte les coûts réels de production actualisés, ainsi que les charges d’un ménage de producteurs », explique Toussaint N’Guessan.

Scroll to top
Close