Palm Club Hotel d’Abidjan : Un Hôtel 3 Etoiles au Design d’Inspiration Africaine

Esméralda Golos présente l’hôtel Palm Club d’Abidjan, un hôtel disposant de 88 chambres dont 76 standards, 8 twins et 4 suites, situé en plein cœur de Cocody. L’édifice hôtelier de 3 étoiles a pour objectif de devenir le symbole du raffinement africain et souhaite désormais s’imposer comme le meilleur hôtel urbain en Afrique.

Interview avec Esméralda Golos, Directrice de Palm Club Hotel

Esméralda Golos, Directrice de Palm Club Hotel

Quelles sont les tendances du secteur de l’hôtellerie en Côte d’Ivoire ?

Le secteur de l’hôtellerie en Côte d’Ivoire n’est pas encore un secteur touristique, mais un secteur de business. Abidjan bouge. De plus en plus d’hôtels et de chaînes hôtelières ouvrent leurs portes à Abidjan. Grâce à Air Côte d’Ivoire, tous les avions de la sous-région atterrissent à Abidjan. Les séminaires de presque toutes les grandes entreprises installées dans les pays de la sous-région se tiennent à Abidjan. Du coup la concurrence est élevée et l’occupation baisse parce qu’il y a des hôtels qui ouvrent. En plus de cela, les hôtels qui ouvrent sont de plus en plus forts. C’est donc difficile pour les autres de toujours garder le même niveau d’occupation. Il faut donc innover tous les jours pour être parmi les meilleurs. Palm Club n’est pas une chaîne d’hôtels. C’est un hôtel privé qui appartient au Fonds de Prévoyance Militaire. Ce sont des personnes qui ne sont pas spécialisées dans l’hôtellerie. Le challenge est très grand et il y a des défis à relever pour être au même niveau que les autres chaines hôtelières. Pendant un an, nous avons énormément travaillé pour rester au même niveau. Pour l’instant, nous nous en sortons plutôt bien.

Quels sont vos avantages concurrentiels ?

Nous avons 88 chambres dont 76 standards, 8 twins et 4 suites, toutes confortables, spacieuses et savamment équipées. C’est un petit hôtel qui est décoré dans le concept africain, ce qui lui donne du charme.

Nous avons l’hospitalité africaine et ivoirienne. L’année dernière, nous avons initié un concept différent de celui des autres hôtels. Nous avons développé l’hôtel urbain africain, c’est un concept. Le client qui provient de n’importe quelle région d’Afrique se retrouve à Palm Club qui est un hôtel ivoirien et qui a une touche africaine, et ce grâce à la décoration, aux plats, à la musique, aux senteurs, etc. Le client se sent alors en Afrique et non dans un hôtel. C’est pareil pour les gens qui viennent d’Europe ou du Canada. Quand ils sont dans un hôtel en Afrique, ça leur fait plaisir de retrouver la senteur africaine. En plus de cela, nous offrons des teams building à nos clients qui ont des séminaires résidentiels. Certains chefs de services et autres employés ont été formés au team building pour pouvoir assurer des sessions à nos clients. Nous sommes le seul hôtel à Abidjan à faire du team building.

Pouvez-vous nous décrire votre hôtel ?

Palm Club est un hôtel trois étoiles, situé à Cocody. La localisation constitue un point fort. C’est très facile d’accès et Cocody fait partie des communes les plus chics d’Abidjan. Nous avons 88 chambres dont 76 standards, 8 twins et 4 suites, toutes confortables, spacieuses et savamment équipées. C’est un petit hôtel qui est décoré dans le concept africain, ce qui lui donne du charme. Nous avons nos salles de conférence et nous sommes en train de construire un centre de conférences qui pourra accueillir 1500 personnes. Nous avons quinze salles de différentes tailles. Cette année, nous avons ouvert une salle de cérémonie entièrement vitrée. C’est d’ailleurs une nouveauté à Abidjan. Nous avons un également un restaurant, un café et un bar, et nous proposons le room service et un minibar dans les chambres. Nous sommes un hôtel trois étoiles mais nous offrons les services d’un hôtel quatre étoiles. Ma clientèle était africaine au début. Mais avec les standards que nous avons incorporés, nous recevons maintenant des clients du Canada, de la France, de la Belgique, de l’Allemagne, de l’Angleterre, etc. Il y a beaucoup plus de clients business, qui malheureusement ne passent que quelques jours ici, contrairement aux touristes. Nos clients bénéficient d’un excellent rapport qualité-prix chez nous.

Travaillez-vous avec des entreprises ou des institutions ?

Oui, nous travaillons avec l’OMS, l’OMC, Orange, CFAO, etc. Nous travaillons aussi bien avec des entreprises nationales qu’internationales. Nous travaillons avec des écoles de médiateurs de France venues faire des formations à Abidjan. L’hôtel reçoit également des institutions et des privés.

Le Fonds de Prévoyance Militaire a-t-il prévu de construire d’autres hôtels ?

Pour le moment, l’accent est mis sur le centre de conférences qui est en train d’être développé. Mais le Fonds de Prévoyance Militaire a aussi prévu de construire un hôtel quatre étoiles à côté de cet hôtel. Le projet a déjà démarré.

Êtes-vous intéressé par des partenariats avec des grands enseignes ?

Pour le moment, le Fonds de Prévoyance Militaire a décidé de gérer Palm Club sans partenaires. Le Fonds souhaite que les militaires aient leur propre hôtel, et montrer qu’un hôtel créé par des Ivoiriens peut offrir des services de qualité. Mais c’est une possibilité dans le futur.

Y a-t-il un message que vous souhaitez faire passer sur la Côte d’Ivoire et ce que vous faites ?

La Côte d’Ivoire est un pays qui n’est pas encore très connu. C’est dommage parce que j’ai connu, il y a 20 ans, d’autres pays qui étaient moins fort que celui-ci et qui aujourd’hui ont d’énormes potentiels. C’est le cas de la République dominicaine où j’ai ouvert les trois premiers hôtels. A cette époque, nous avions peur de sortir le soir parce que c’était dangereux et qu’il y avait les maladies telles que la malaria. Mais aujourd’hui, c’est une destination touristique très importante. La Côte d’Ivoire a ce potentiel qu’elle gagnerait à développer. J’ai moi-même beaucoup d’idées, et, si j’avais les moyens, je développerais un hôtel touristique. Il y a quelques années, j’avais décidé d’acheter mon propre hôtel au Sénégal parce que je me disais que ce pays était la porte d’ouverture. Je me rends compte que j’aurai dû le faire. C’est pareil avec la Côte d’Ivoire, il y a énormément de choses à faire. En plus de cela, il y a beaucoup d’argent ici.

Parfois l’indice de sécurité de la Côte d’Ivoire peut faire peur aux hommes d’affaires. Quel est votre point de vue sur cette question ?

L’hôtel est très bien gardé. Il y a des civiles qui travaillent dans l’hôtel, mais il y a également des militaires. Mon chauffeur est militaire, les chauffeurs qui vont à l’aéroport déposer et chercher nos clients sont des militaires, le maître-nageur de l’hôtel est militaire, etc. Il y a aussi un colonel qui travaille avec moi à l’hôtel. En plus de tout cela, le Fonds a mené des études en ce qui concerne la protection de l’hôtel. Il y a eu un plan d’action qui a été établi. Ce serait ridicule que l’hôtel des militaires ne soit pas protégé. J’ai travaillé au Mali et j’avais 16 militaires armés dans mon hôtel après que le Radisson et Azalaï aient été attaqué. Ici, la sécurité est assurée, même si elle n’est pas toujours visible.

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