Tractafric Motors Côte d’Ivoire : Tendances du Secteur de l’Automobile en Côte d’Ivoire
Philippe Raynal, Directeur Général de Tractafric Motors Côte d’Ivoire, explique quelles sont les grandes tendances du secteur de l’automobile en Côte d’Ivoire.
Philippe Raynal, Directeur Général de Tractafric Motors Côte d’Ivoire, explique quelles sont les grandes tendances du secteur de l’automobile en Côte d’Ivoire.
« Le marché de la Côte d’Ivoire est dynamique par rapport aux autres marchés des pays voisins. Nous avons une tendance d’évolution entre 12 et 15% sur le marché du particulier avec une forte progression des petits segments que sont les berlines et les SUV. Grosso modo, nous avons 30 à 35% du marché de véhicules particuliers représentés par les SUV, 40% représentés par les pickups, et le reste par les petites berlines. Le marché est tiré par des produits qui ne sont pas très chers et la nouvelle classe moyenne qui émerge en Côte d’Ivoire qui veut acheter des véhicules neufs. La tendance, nous l’espérons, sera meilleure en 2019, avec la nouvelle loi portant sur l’interdiction d’importer des véhicules vieux de plus de 5 ans qui a été publiée en Juillet 2018. Par ailleurs, il y a deux axes qui ont été développés par le gouvernement au travers de la loi, portant sur les véhicules particuliers et les véhicules de transport. Pour ces derniers, l’âge maximum sera de 7 ans. Il y a une dérogation qui leur a été donnée. Toutefois, la mise en vigueur de cette loi va permettre d’améliorer l’écologie en Côte d’Ivoire puisque l’âge du parc moyen ici est de 20 ans. La loi est passée en Juillet, mais il y avait encore des stocks de véhicules d’occasion qui étaient en attente de rentrer sur le marché. Nous pensons qu’au deuxième trimestre 2019 nous commencerons à en voir les retombées. Il y aura toujours des importations de véhicules, mais ce seront des véhicules plus récents et moins intéressant en termes de prix, ce qui nous donnera l’occasion de vendre nos véhicules. Cependant, notre défi reste de trouver des véhicules bon marché », explique Philippe Raynal.