Services Logistiques: Présentation des Activités et Projets de DHL Sénégal par Abdoulaye Thiam
Abdoulaye Thiam présente DHL Sénégal et nous parle du secteur de la logistique dans le pays. Il évoque également les projets du moment et partage sa vision pour le secteur dans les trois prochaines années. DHL est le leader mondial du transport et de la logistique et offre un portefeuille inégalé de services de logistique, allant de la distribution nationale et internationale de colis, au transport express international, en passant par le fret routier, ferroviaire, aérien et maritime, ainsi que la gestion des chaînes d’approvisionnement industrielles.
Interview avec Abdoulaye Thiam, Directeur Général de DHL Sénégal
Pourriez-vous nous présenter DHL Sénégal (histoire, activités, données clés…) ?
DHL Sénégal est une structure qui est installée dans ce pays depuis 1982, donc cela fait plus de 37 ans d’activité au Sénégal. L’activité initialement connue de DHL qui était de transporter des documents et qui s’est développée en transport de colis spécialement dans le domaine de l’express, a été renforcée dans les années 2000 où DHL a été rattaché à son réseau de transport par sa propre flotte. C’est-à-dire que nous avons nos propres avions qui nous permettent de recevoir et d’envoyer du matériel de DHL à partir du Sénégal et de l’interconnecter au réseau mondial. Ce qui a vraiment créé la différence dans le secteur d’activité où nous sommes s’en est suivi de la partie logistique où pour des besoins particuliers des clients, une activité logistique a été créée au niveau du Sénégal pour recevoir des produits des clients, les gérer dans les entrepôts de DHL et les redistribuer à la demande de ces clients sur un marché local ou international.
Comment évaluez-vous votre secteur d’activité au Sénégal avec la crise sanitaire ?
La priorité, c’est toujours de continuer à servir et servir mieux, améliorer le réseau pour qu’il soit plus efficace et surtout livrer plus rapidement.
Il y a eu une baisse d’activité et pour d’autres ça a été l’arrêt dans plusieurs secteurs. Au niveau de DHL, nous ne transportons que des documents ou des colis pour les clients, des pièces de rechange, des commandes et des connaissements. Et quand les activités dans les pays sont à l’arrêt, nous le sentons, car la matière qui nous fait travailler n’est plus disponible. Et aujourd’hui cela a été une grosse perte relative à la baisse d’activité d’une façon générale. Mais d’un autre côté, on a aussi observé un développement extraordinaire d’autres secteurs d’activité en Afrique de l’Ouest et essentiellement ici au Sénégal où des entrepreneurs à la faveur de la crise ont développé une activité nouvelle, pour laquelle nous avons été sollicités. On a vu d’autres mettre la clé sous le paillasson, et certains exploser sur l’international.
En tant que manager pluridisciplinaire, comment arrivez-vous à adapter l’entreprise à cette situation ?
La priorité, c’est toujours de continuer à servir et servir mieux, améliorer le réseau pour qu’il soit plus efficace et surtout livrer plus rapidement. Avec le vécu de la crise, nous avons réadapté nos méthodes de travail, notamment le télétravail par exemple. Il y a une nouvelle introduction, la crise nous a fait comprendre aujourd’hui et pour plusieurs raisons, pas seulement le risque sanitaire, qu’il faut nourrir de nouvelles réflexions.
Comment définiriez-vous l’approche commerciale de DHL Sénégal ?
Nous investissons différemment, car nous investissons dans le personnel. Nous sommes en formation en permanence. Un personnel qualifié pour un service de qualité. Par ailleurs, DHL est la seule structure qui a osé avoir des avions ici en Afrique et particulièrement ici au Sénégal. Nous avons deux ATR 72 et nous recevons toutes les semaines un Airbus qui vient d’Europe, ce qui nous permet de couvrir la sous-région et d’obtenir la même qualité de transport. C’est ce qui fait réellement la différence au-delà de la qualité de la relation client.
Quels sont vos projets du moment ?
Un projet à venir est l’installation d’un centre de tri au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne. C’est un travail qui a commencé depuis plusieurs années avec les autorités de l’aéroport. C’est un projet déjà ficelé, nous sommes à la phase de l’implantation. On a déjà identifié le périmètre, tout est fait, il ne nous reste qu’à lancer les appels d’offres et la mise en place de l’investissement pour démarrer. C’est un projet qui va changer la méthode de travail au niveau de Ndiass, avec une meilleure capacité parce qu’il est important de savoir que nous recevons des produits pour le Sénégal, mais que nous servons aussi de mini centre de tri pour environs 6 pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Mali, la Guinée, la Sierra Lionne, la Mauritanie, le Liberia, et la Côte d’Ivoire.
Quelle est votre vision pour le secteur dans les trois prochaines années ?
J’aimerais voir les structures qui ont pu émerger avec la crise, continuer leur développement au niveau national et international. Le monde est devenu un grand village. Il serait très bien que des acheteurs à travers le monde puissent faire des commandes sur le Sénégal grâce au réseau et à Internet, faire des paiements sécurisés, et bénéficier d’une sécurité dans le transport également, avec le choix de DHL bien sûr. Tenir les promesses de livraisons, c’est ce qui permet le développement de ses activités. Voir des entreprises qui ont bien fonctionné et prospéré malgré la crise, ça sera bien pour notre activité, mais surtout pour l’économie du pays.
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