Révolution SAPHYR : Une Bouteille de Gaz Sûre, Légère et Facile d’Utilisation
Jean-Paul Kakou-Marceau, Directeur Général de SAPHYR, explique pourquoi la bouteille composite ultra sécuritaire B12 est une véritable révolution sur le marché du gaz domestique dans la sous-région.
Jean-Paul Kakou-Marceau, Directeur Général de SAPHYR (Société Africaine de Pétrole et d’Hydrocarbures Raffinés), explique pourquoi la bouteille composite ultra sécuritaire B12 est une véritable révolution sur le marché du gaz domestique dans la sous-région.
« Notre valeur ajoutée est principalement liée au produit que nous mettons sur le marché. La bouteille composite est un produit révolutionnaire, qui est aujourd’hui très connu au niveau mondial. La différence entre nos bouteilles et les bouteilles existantes sur le marché, c’est que nos bouteilles n’explosent pas. En fait, elles sont constituées de ce que l’on appelle la robe, qui est en polyéthylène renforcé, et du cœur de la bouteille, qui est en fibre de verre, un alliage très résistant, plus résistant même que l’acier, et qui est aujourd’hui utilisé à travers le monde dans la construction, l’aérospatial, ou tout autre domaine où l’on a besoin de légèreté et de solidité. Lorsque cette bouteille est exposée à un feu, la robe de la bouteille va fondre, mais les fibres de verre vont résister. Elles vont se dilater et créer des petits espaces pour laisser passer le gaz qui va s’enflammer et se consumer. Mais il n’y aura pas d’effet BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion), c’est-à-dire d’effet d’explosion. Et ça, c’est la révolution principale. Tandis que la faiblesse de la bouteille en acier, c’est qu’elle peut exploser. Au-delà de ça, notre bouteille a également d’autres avantages : elle est plus légère (environ 6 kilos en moins), elle ne rouille pas (ce qui est un avantage lorsque l’on se trouve dans un pays bordé par l’océan), et elle est translucide (la fibre de verre permet de voir le gaz en phase liquide à l’intérieur de la bouteille et l’on peut en vérifier le niveau avec une petite source de lumière, ce qui permet de ne pas être surpris par une rupture en pleine cuisson par exemple) », explique Jean-Paul Kakou-Marceau.