RCG West Africa : La Première Agence Africaine de Communication Institutionnelle

Ibrahim Kourouma explique quelles sont les tendances en matière de communication en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, et présente RCG West Africa, la première agence africaine de communication institutionnelle. Il évoque également quelques réalisations et partage sa vision pour le futur de RCG West Africa.

Interview avec Ibrahim Kourouma, Directeur Général à RCG West Africa

Ibrahim Kourouma, Directeur Général à RCG West Africa

Quelles sont les tendances en matière de communication en Côte d’Ivoire ?

La communication est un secteur en plein développement. Et, cela est lié à l’activité économique de la Côte d’Ivoire. On communique parce qu’il y a des choses à présenter. La Côte d’Ivoire est dans une dynamique de croissance, que la communication accompagne. Pour preuve, le nombre d’agences de communication croît chaque année. L’année dernière, il y avait une quarantaine d’entreprises, cette année, il y en a une cinquantaine.

Les agences de communication ivoiriennes sont-elles influentes dans la sous-région ?

La Côte d’Ivoire a un rôle très important dans la sous-région. La Côte d’Ivoire est le premier en termes de PIB en Afrique de l’Ouest francophone. Les agences de communication en Côte d’Ivoire ont une grosse influence sur l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine). Vu que la Côte d’Ivoire est la locomotive de la région francophone, les agences de communication ivoiriennes font partie de facto des agences les plus influentes de la région. Elles ont également les plus gros budgets au niveau régional.

Comment votre agence se distingue-t-elle des autres en termes d’offres de services ?

Notre ambition, c’est de devenir le premier groupe de communication institutionnelle d’Afrique francophone. Dans trois ans, nous devons être présents de manière affirmée sur toute l’Afrique francophone.

Le secteur de la communication en Côte d’Ivoire est divisé en 5 groupes. Il y a les agences, les régies, les maisons d’édition, les studios de création et les coursiers en publicité, qui sont des apporteurs d’affaires qui ont des contrats de courtage avec des agences ou avec des régies. Au niveau des agences, secteur dans lequel RCG West Africa évolue, il y a de la communication globale, c’est-à-dire full services, des agences évènementielles et de plus en plus d’agences digitales. Au niveau des agences full services, chacune est libre d’avoir une spécificité. Nous faisons de la communication institutionnelle et je ne pense pas qu’il y ait plus de trois agences qui le font. De grosses agences jouissant d’une bonne notoriété font de la communication institutionnelle en plus de la communication produits. Mais nous avons fait un choix : celui de ne faire que de la communication institutionnelle.

Quels sont vos avantages concurrentiels ?

La proximité avec nos clients. Nous bâtissons une relation avec nos clients. Nos valeurs sont la loyauté et la disponibilité. La communication institutionnelle nous permet de comprendre et de connaître les ambitions de nos clients, qu’ils soient des entités ou des personnes physiques. Nous avons bâti des relations de confiance à chaque étape avec nos clients, et c’est ce qui fait la différence. Nous sommes agiles et très réactifs pour les missions commando. C’est-à-dire que vous pouvez nous contacter pour un délai très court, avec un budget limité. Nous serons toujours disponibles pour vous proposer des idées qui vous permettront d’atteindre vos objectifs. A la différence d’autres agences qui par leur structuration et leurs effectifs ne peuvent pas se mouvoir comme nous le faisons. Il y a ensuite les relations avec les médias et autres, avec qui nous établissons de bons partenariats. Quand on parle de communication institutionnelle, très souvent ce sont les relations publiques, c’est-à-dire le lobbying, l’évènementiel, le parrainage, le sponsoring, les relations presse, les reportages, les interviews, les articles, la réputation et de plus en plus le digital. La quasi-totalité de nos clients bénéficie d’un accompagnement digital de notre part, en l’occurence sur les réseaux sociaux.

Vous êtes présents dans trois pays : la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la France. Pouvez-vous nous expliquer ?

Nous avons un bureau à Abidjan, à Dakar et une filiale à Paris appelée RCG Europa. La stratégie est très simple : nous avons voulu être présents dans les pays influents de la zone UEMOA. Notre intention est dans notre nom : RCG West Africa. D’entrée de jeu, nous avons voulu être présents dans la région, ce qui nous amène à faire des missions au Togo, au Bénin et au Burkina Faso. Récemment, nous étions plus loin, au Cameroun et au Gabon. Nous avons ouvert un bureau à Dakar parce qu’il y avait du potentiel au niveau des institutions et des personnes. Nous avons pu, grâce aux accords qui lient les différents pays, nous implanter au Sénégal pour participer au développement de ce pays. Depuis le Sénégal, nous avons des projets et une équipe et nous accompagnons nos clients. L’idée de nous implanter à Paris était très simple. Nous nous sommes rendu compte que nous accompagnions certains de nos clients sur l’Europe pour avoir de la visibilité et des supports. Alors, nous nous sommes rapprochés de ces partenaires afin de donner une plateforme pour permettre aux entités africaines et aux personnalités africaines d’avoir de la visibilité dans les médias et sur l’Europe. Par la même occasion, nous permettons aux entités européennes qui veulent explorer l’Afrique, s’installer ou communiquer en Afrique, d’avoir les clés en termes de communication. En un mot, notre bureau de France permet aux entreprises africaines d’être visibles en Europe et aux entreprises européennes d’être visibles en Afrique.

Quelles sont vos réalisations en termes de success-stories ?

Dans les principes de la communication institutionnelle, il y a la loyauté et la confidentialité. Ce qui fera que je ne donnerai pas les noms des clients que nous accompagnons. Nous accompagnons des institutions financières et des entités sur l’Afrique. Il nous est arrivé de travailler avec des organisations qui avant nous disposaient de très petits budgets de communication. Nous avons pu les aider à atteindre leurs objectifs de visibilité et de notoriété en leur proposant des actions qui leur ont permis de générer des revenus. Ces revenus ont soutenu les charges de communication et les honoraires d’agence. C’est une approche innovante. Nous contactons des clients qui pensent ne pas disposer de moyens parce qu’ils n’ont pas la pleine compréhension du potentiel de l’entité ou du secteur dans lequel ils sont. Nous, par notre expérience, nous venons leur présenter ces opportunités et nous leur recommandons un ensemble d’actions que nous exécutons. Je peux citer l’Ordre des Experts-Comptables de Côte d’Ivoire, que nous avons accompagné au congrès régional des experts-comptables de l’UEMOA. Nous allons déployer nos actions au Sénégal cette année grâce à un partenariat avec l’ordre des experts-comptables du Sénégal. Nous travaillons aussi avec la CCI-CI (Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire), et d’autres structures au Togo, au Burkina, au Kenya, au Congo, etc.

Finalement, vous vous orientez vers un autre domaine d’activité que le conseil en image.

Les deux-cinquièmes de notre revenu proviennent du conseil. Nous allons continuer ce conseil, mais aussi renforcer les autres parties. Parce que nous nous sommes aperçus qu’il y avait également la production audiovisuelle et l’édition dont il fallait tenir compte. Cette mission de conseil est liée aux dirigeants. Ce sont des conseils adressés directement aux décideurs et aux politiques. Nous voulons également exploiter l’ensemble des autres domaines, en l’occurrence l’édition, la production audiovisuelle, etc.

Vous avez également une régie ?

Oui, nous avons une régie, une filiale qui a pour but d’éditer un ensemble de supports print ou de développer un ensemble de projets évènementiels. Cette régie, à la longue, se fera concéder toutes les missions évènementielles et autres de l’agence.

Si vous deviez vous projeter dans deux ou trois ans, quelle serait votre ambition ?

Notre ambition, c’est de devenir le premier groupe de communication institutionnelle d’Afrique francophone. Dans trois ans, nous devons être présents de manière affirmée sur toute l’Afrique francophone et travailler avec un portefeuille de clients de qualité. Il y a des groupes qui sont leaders dans la communication globale, mais nous nous voulons être des champions en communication institutionnelle. Que tout dirigeant, toute entreprise ou toute personnalité qui souhaite développer un plan de communication lié à sa carrière ou au développement de son entité pense à nous. C’est d’ailleurs ce qui nous amène à travailler sur la qualité de nos prestations. Nous avons initié une démarche qualité au sein de RCG et nous ambitionnons d’être certifiés sous peu. Nous travaillons aussi à la qualité de nos clients, qu’ils aient des moyens ou pas, car la seule chose que nous souhaitons est qu’ils aient un potentiel. Nous bâtissons des relations durables avec les clients pour qu’ils atteignent leurs objectifs. Nous appelons ces clients des clients de qualité parce que nous avons pu bâtir quelque chose avec eux.

Où va la communication en général ?

Lorsque nous faisons le bilan du chiffre d’affaires en fin d’année, nous voyons que la communication est en train de s’orienter vers le digital, le numérique, les réseaux sociaux, etc. Nous nous préparons à saisir l’ensemble des opportunités qui arrivent. Nous sommes prêts et nous avons des équipes qui accompagnent des personnalités et des institutions dans leur communication digitale. C’est ça l’avenir.

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