Warren-Hills Auto : Un Spécialiste de la Vente de Véhicules Importés en Côte d’Ivoire

Jean Jacques Konan partage son évaluation du secteur de l’automobile en Côte d’Ivoire et explique quels sont les avantages et les valeurs de Warren-Hills Auto, une structure spécialisée dans la vente de véhicules importés depuis l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie. Il partage également sa volonté d’établir des partenariats étrangers, et nous parle des autres activités du groupe Warren-Hills.

Interview avec Jean Jacques Konan, Président Fondateur de Warren-Hills

Jean Jacques Konan, Président Fondateur de Warren-Hills

Comment se porte le secteur de l’automobile en Côte d’Ivoire ?

Le secteur de l’automobile est un marché dense avec beaucoup d’acteurs. Toutefois, le secteur des véhicules d’occasion communément appelé « France au revoir » demeure encore informel. Il y a plusieurs intervenants dans ce secteur, mais ils ne sont pas tous bien organisés. Beaucoup reste à faire. Il faut restructurer le secteur, et nous sommes entrés dans ce secteur pour y apporter un plus.

Que pensez-vous de la loi qui a été prise et qui met fin aux importations de véhicules d’occasion âgés de plus de 5 ans ?

Mon ambition première, c’est ce créer beaucoup d’emplois et faire asseoir une entreprise dynamique pour que les Ivoiriens puissent dire : voilà une entreprise ivoirienne qui grandit et qui fait des merveilles.

C’est une bonne mesure parce qu’un véhicule doit être avant tout sécurisant. Un véhicule qui a 30 ou 40 ans de vie est un tombeau ouvert. Il faut garantir la sécurité des usagers. C’est une bonne loi, mais les autorités doivent organiser le secteur pour mieux l’appliquer. C’est vrai que cette loi pénalise les importateurs qui ont de petites bourses, mais il faut mettre en avant la préservation de l’environnement et la sécurité des usagers. Aussi, la clientèle se plaint parce que les prix vont flamber mais en toute chose il y a toujours un objectif à atteindre. Par exemple, je peux vendre un véhicule âgé de 5 ans à Monsieur X. après 2 ans d’utilisation, Monsieur X revend ce véhicule à une autre personne localement. La loi ne limite pas la vente des véhicules d’occasion au local.

Quels sont les avantages de Warren-Hills ?

Tout part du sérieux de notre entreprise. Il y a beaucoup de personnes qui interviennent dans ce secteur mais peu sont sérieuses. Il y a des cas de véhicules volés, de véhicules trafiqués au niveau du numéro du châssis et même de véhicules sans papiers. Nous sommes venus dans ce secteur avec du sérieux et de la qualité en termes de service. Warren-Hills est une structure très organisée, avec un service après-vente et un service commercial, pour répondre aux attentes des clients.

Quelles sont vos valeurs ?

Notre slogan est « Notre sérieux fait la différence ». En tant qu’entrepreneur, j’ai compris que l’on ne peut rien bâtir de solide s’il n’y a pas de sérieux. Que ce soit dans le mariage, les relations humaines, etc. Un homme qui est sérieux et qui respecte sa parole fait des merveilles auprès de ses proches et de ses clients. Le sérieux, c’est le respect des engagements en termes de qualité, de contrat et autres. D’où mon optimisme, parce que j’ai une arme redoutable : le sérieux. Par cette qualité, nous nous démarquons des autres acteurs qui évoluent dans ce secteur.

Parlez-nous des véhicules que vous proposez aux clients.

Les véhicules « France au revoir » sont des véhicules importés qui ont roulé en Europe. Un véhicule qui a roulé en Europe est plus entretenu qu’un véhicule local. Par exemple, un véhicule neuf acheté chez un concessionnaire et qui a une durée de vie de 5 ans est moins entretenu qu’un véhicule même type, même modèle qui vient d’Europe. Car en Europe, l’entretien est plus rigoureux. Nos véhicules viennent d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie.

Comment se fait l’achat de véhicules importés chez Warren-Hills ?

Nous avons remarqué que la grande majorité de la population a un pouvoir d’achat bas. Ces personnes ont besoin de véhicules mais elles n’ont pas le cash. Nous leur donnons la possibilité de faire des paiements échelonnés. Nous procédons à des ventes de véhicules par crédit. Le client entre en possession de la voiture et paie par la suite. Nous travaillons avec des banques qui soutiennent nos produits. Le véhicule à crédit est simple. Le client a une option. S’il est salarié, il va faire une domiciliation de son salaire partiel ou intégral à nos banques partenaires, ce qui facilitera le recouvrement. Nous tenons à préciser que cela se fait sans apport initial. L’avantage, c’est que les coûts sont bas puisque ce sont des véhicules importés. Avec 3, 4 ou 5 millions de FCFA, vous pouvez avoir un véhicule importé à votre disposition, contrairement à un véhicule neuf. Nous n’excluons pas les véhicules neufs. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour travailler avec les concessionnaires locaux pour proposer des véhicules neufs aux clients qui seraient intéressés. On peut toujours innover. Il suffit de trouver la formule adaptée.

Êtes-vous intéressés par des partenariats étrangers ?

Oui, nous sommes intéressés vu que nous vendons des véhicules importés. L’idéal pour nous serait d’avoir des partenaires sérieux sur tous les continents. Nous avons des fournisseurs qui nous livrent les voitures. Nous sommes ouverts aux fournisseurs sérieux, aux entreprises et aux concessionnaires qui voudraient collaborer avec nous. Parce qu’en Europe, il y a des concessionnaires qui ont des véhicules neufs non vendus et qui font du déstockage, nous sommes aussi intéressés par une collaboration avec eux.

Comment se présente le marché de l’offre et de la demande ?

Il y a plus de demandes que d’offres. La demande est très forte, mais le budget de nos clients est faible. Le problème se situe au niveau des coûts. La plupart des clients demandent des véhicules bon marché parce qu’ils sont limités financièrement. Nous recevons souvent des demandes de véhicules de 2 millions de FCFA. Ce sera sans doute l’inconvénient de la nouvelle loi. Il sera difficile d’avoir un véhicule importé à ce coût. Un véhicule qui a moins de 5 ans ne peut pas être vendu à 2 millions.

Quelles stratégies avez-vous mises en place pour atteindre la classe moyenne, puisque les concessionnaires pensent déjà à importer des véhicules d’occasion pas trop chers pour elle ?

Les véhicules d’occasion sont forcément dédiés à la classe moyenne. Un bourgeois s’adresse directement aux concessionnaires. Nous sommes là pour la classe moyenne. Nous vendons des véhicules à bas prix mais ce sont des véhicules de qualité.

Parlez-nous des autres activités que vous avez développées.

Warren-Hills est un grand groupe. J’ai travaillé longtemps dans des multinationales. Les multinationales sont des entreprises qui se développent et qui innovent même en local. Elles sont dans plusieurs secteurs dont l’assurance, la banque, la technologie, etc. Nous voulons nous aussi créer une entreprise qui va devenir un jour une multinationale. Nous sommes dans la monétique et dans l’automobile. Nous avons aussi un volet immobilier qui est à l’étude. Nous allons également faire de l’import-export. Toutefois, nous avançons pas à pas pour mieux nous organiser. Pour le moment, nous essayons de nous positionner dans le domaine de l’automobile. Une fois que tout est balisé à ce niveau, nous allons nous lancer dans l’immobilier. Mon ambition première, c’est ce créer beaucoup d’emplois et faire asseoir une entreprise dynamique pour que les Ivoiriens puissent dire : voilà une entreprise ivoirienne qui grandit et qui fait des merveilles.

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